Romain Schneider: "Nous trouverons des solutions"

Interview de Romain Schneider dans le Quotidien.

Interview: Le Quotidien

Le Quotidien: Vous étiez déjà ministre de la Viticulture entre 2009 et 2015. Dans quel état d'esprit retrouvez-vous ce ministère?

Romain Schneider: Ce sont des retrouvailles, effectivement! J'ai de bons souvenirs ici. En 2009, j'avais tout à découvrir, ce n'est plus le cas maintenant. Même si la situation a évolué, je ne pars pas de zéro. J'ai de bonnes bases! C'est important parce que le secteur fait face à de nouveaux défis. La demande croissante des consommateurs pour des produits bios est l'un des plus importants.

Le Quotdien: Justement, les objectifs du programme gouvernemental sont élevés. Craignez-vous une opposition frontale sur certains sujets?

Romain Schneider: Mais sur la question du bio, le secteur viticole est celui qui ale plus avancé! Lorsque l'on parle des 25 % d'ici 2025, il reste encore à définir de quoi on parle : des surfaces, des exploitations, de l'export... 25 % des surfaces, c'est peut-être beaucoup, donc nous allons en parler, et j'ai la conviction que nous trouverons des solutions dans un bon état d'esprit. Je note avec satisfaction que les jeunes vignerons sont souvent très sensibles à ces questions, par exemple.

Le Quotidien: Plutôt que le passage en force, vous miserez donc sur la concertation.

Romain Schneider: Tout à fait. Puisque le programme gouvernemental est ambitieux et ses orientations très fortes, il n'y a qu'ensemble que nous parviendrons à atteindre ces objectifs. Il faudra convaincre tous les acteurs, mais je suis persuadé que toutes les parties ont un grand intérêt à prendre ces directions. Ceci dit, tout ne se fera pas en un jour, nous allons prendre le temps de bien travailler ensemble.

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