Dans la région transfrontalière allemande, belge et luxembourgeoise se côtoient cinq régions européennes : la Communauté germanophone de Belgique, la Région Wallonne, le Luxembourg, la Rhénanie-Palatinat et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. La conférence était consacrée à l’analyse des attentes et des exigences de ces régions concernant leur développement rural, notamment par rapport aux éléments essentiels tels que la résidence, le travail et la mobilité.
Après l’accueil par Mme Isabelle Weykmans, ministre de la Culture, des Médias et du Tourisme de la Communauté germanophone de Belgique, ainsi que par M. Charles Konnen, Président de l’ARGE, suivaient les interventions de M. Schneider et de M. Eckhard Uhlenberg, Ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature, de l’Agriculture et de la Protection deconsommateurs de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
Lors de son discours, le ministre luxembourgeois a présenté les deux aspects principaux caractérisant le développement rural au Grand-Duché de Luxembourg, à savoir les plans de développement communaux d’une part, et le programme de développement rural 2007-2013 de l'autre..
Depuis 20 ans, le ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural joue un rôle de coordinateur lors de l’élaboration de plans de développement des communes rurales. Les plans de développement sont à considérer comme un instrument de planification communal, qui vise à soutenir les communes dans leurs efforts de se donner un cadre d’orientation et de planification global.
Quant au programme de développement rural 2007-2013, M. Schneider a souligné que la politique du développement rural, telle qu’elle a été décidée sous présidence luxembourgeoise en 2005, vise à mettre davantage l’accent sur l’amélioration de la qualité de vie en milieu rural, ainsi qu’à promouvoir la diversification de l’économie rurale.
Sur base de ces considérations, une stratégie nationale, ainsi qu’un programme national de développement rural ont été élaborés. Afin de développer les structures économiques et socioculturelles dans les zones rurales, sept mesures de soutien ont été élaborées sur base de la législation européenne et adaptées aux conditions nationales à partir d'un certain nombre de mesures de soutien européennes, qui sont le mieux adaptées aux conditions nationales.
Il s’en est suivi, une discussion avec les représentants politiques au sujet de la nécessité de renforcer le cadre de politiques et d’instruments pour un meilleur développement rural en région transfrontalière en général, et de la mobilité, de l’habitat et de l’emploi en particulier.
Les trois ministres ont loué l’étroite coopération qui caractérise cette région d’Europe et se sont engagés à mettre en œuvre tous les moyens possibles pour renforcer cette coopération.