Romain Schneider au Conseil de l'UE des ministres de l'Agriculture et de la Pêche

Le 26 octobre 2010, Romain Schneider, ministre de l'Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, a assisté à la réunion des ministres européens de l’Agriculture et de la Pêche à Luxembourg

Le Conseil était largement dominé par les sujets relatifs à la pêche.

C’est ainsi que le ministre-président flamand, Kris Peeters, a présidé les discussions sur les opportunités de pêche en mer baltique. Après de longues heures de négociations, un accord politique à l’unanimité dans ce dossier a pu être trouvé. Les ministres ont également procédé à un échange de vues sur les consultations annuelles entre la Norvège et l’Union européenne, ainsi que sur la réunion annuelle de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT), organisation de pêche intergouvernementale responsable de la conservation des thonidés et des espèces apparentées de l’océan atlantique et de ses mers adjacentes.

Par la suite, les ministres ont abordés les points relatifs à l’agriculture. Le Conseil a été présidé par Sabine Laruelle, ministre fédérale et présidente du Conseil.

À cette occasion, le commissaire Dacian Ciolos a présenté deux règlements relatifs au développement rural respectivement au système des paiements directs, en ce qui concerne l’adaptation de la législation au traité de Lisbonne dans le domaine du partage des compétences entre les États membres, le Conseil et la Commission, tel que prévu par les articles 290 (actes délégués) et 291 (actes d’exécution ) du traité.

Le commissaire a rappelé que cet exercice consistait dans des ajustements ponctuels afin de respecter les traités "à la lettre". Si bon nombre de délégations ont remercié la Commission pour avoir proposé différentes simplifications, beaucoup ont exprimé une certaine appréhension face aux changements suggérés et à la méthode utilisée par la Commission. Romain Schneider est intervenu pour remercier la Commission pour le travail de longue haleine effectué dans le cadre de ces propositions d’alignement. Il a cependant souligné que les actes délégués, par lesquels le législateur peut donner une plus grande flexibilité pour modifier rapidement des règlements de base, devraient être utilisés avec prudence. Il a également insisté, comme bon nombre de ses collègues, sur le fait que les experts des États membres devraient être consultés en temps utile, afin d’assurer aux actes délégués la qualité et l’applicabilité nécessaires.

Sous divers, les ministres ont pris note de la demande de la délégation portugaise pour introduire un contingent tarifaire à droit zéro pour le sucre de canne.

En outre, la délégation belge a informé le Conseil au sujet de l’organisation d’une journée de réflexion sur l’avenir de la filière porcine, qui se tiendra au Parlement flamand le 3 décembre 2010. Le but sera de réunir des experts du secteur porcin des États membres pour explorer et échanger les bonnes pratiques, afin de les étendre, le cas échéant, à tous les pays de l’Union européenne.

Également sous divers, les ministres ont entendu les informations de la délégation lituanienne en ce qui concerne la peste porcine africaine, qui se répand dans les pays tiers voisins de l’Union européenne, en particulier au Caucase. La Lituanie a ainsi sollicité une analyse détaillée du risque épidémiologique.

Finalement le Conseil a pris note d’un bref rapport sur les discussions qui ont eu lieu lors de leur réunion informelle à La Hulpe, le 21 septembre 2010. La Présidence a ainsi confirmé le consensus général en ce qui concerne la nécessité d’une politique agricole commune forte qui offre une réelle valeur ajoutée à l’Europe et qui devra être basée également à l’avenir sur deux piliers en cohérence l’un avec l’autre.

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