Romain Schneider à la réunion informelle des ministres de l'Agriculture de l'UE à Nicosie (Chypre)

Le ministre de l'Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, Romain Schneider, a participé à la réunion informelle des ministres de l’Agriculture de l’Union européenne qui s’est déroulée à Nicosie (Chypre) du 9 au 11 septembre 2012.

La réunion de travail fût consacrée au sujet de la préservation du potentiel de l’Europe dans la production alimentaire, d’énergies renouvelables et de bien publics dans le contexte du manque d’eau et de l’abandon des terres liées à des conditions climatiques difficiles.

Dans sa prise de position, Romain Schneider a souligné la nécessité de préserver au niveau européen un potentiel de production de produits agricoles durable et performant. Ceci serait important d’un point de vue stratégique pour l’Europe et responsable à l’échelle plus globale.

Selon le ministre Schneider, la question des effets du changement climatique se pose dans toutes les régions d’Europe même si les problèmes sont divers. Romain Schneider a fait remarquer qu’au Luxembourg, un plan national de mesures visant à faire face au changement climatique avait été élaboré au cours des dernières années, mentionnant 4 axes d’action prioritaires:

  • Protection des sols agricoles contre la dégradation et maintien de leur potentiel de production;
  • Protection des animaux d’élevage contre les fortes chaleurs et contre de potentielles nouvelles maladies;
  • Adaptation des productions végétales face au changement climatique;
  • Réduction de la vulnérabilité économique de la production agricole et maintien de la viabilité économique des exploitations agricoles.

Romain Schneider a souligné l’importance de la recherche et de la vulgarisation dans ce domaine.

Il a expliqué par ailleurs qu’il ne fallait pas perdre de vue que le cadre économique et réglementaire dans lequel doivent évoluer nos agriculteurs joue également un rôle. Ce cadre peut notamment influencer la production, voire même le choix des agriculteurs de poursuivre ou non leur activité.

Dans ce contexte Romain Schneider était d’avis qu’il faut éviter des règles qui pénalisent les agriculteurs européens par rapport à leurs collègues non-européens et qui iraient à l’encontre de l’objectif de sécurité alimentaire que l’Union s’est donné. Pour Romain Schneider, les propositions de réforme de la PAC qui sont sur la table du Conseil, doivent également être examinées sous cet angle de vue.

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