Présence de viande de cheval dans des plats cuisinés étiquetés "pur bœuf": une tromperie inacceptable du consommateur sans incidence sur la santé publique

Les résultats des analyses, effectuées sur les échantillons prélevés par l’Administration des services vétérinaires au niveau de la viande bovine, étiquetée comme telle et livrée par la firme Spanghero à l’établissement Tavola, ont confirmé la présence de viande de cheval, tandis que tous les résultats pour la recherche de résidus de médicaments vétérinaires ont été négatifs.

Dans ce cadre, il faut préciser qu’il n’existe aucun lien entre la viande de cheval originaire du Royaume-Uni, dans laquelle des résidus de phénylbutazone ont été détectés, et la viande utilisée pour la production des plats préparés par l’établissement Tavola.

Ces données confirment une tromperie inacceptable du consommateur au niveau du produit fini, sans incidence avérée pour la santé publique. À l’origine de cette tromperie se trouve un faux étiquetage de la viande à un stade de sa commercialisation complexe.

Les listes des produits concernés, que la firme Tavola a bloqués ou fait retirer de la vente auprès de ses clients, ont été transmises pour vérification via le système d’alerte rapide de la Commission européenne aux autorités des différents pays concernés.

Suite aux recommandations de la Commission européenne, approuvées par les États membres au sein du Comité pour la sécurité de la chaîne alimentaire, le Luxembourg débutera au mois de mars les contrôles ADN pour la recherche d’une éventuelle présence de viande de cheval dans des produits étiquetés "pur bœuf" et renforcera son contrôle de recherche de résidus de médicaments vétérinaires sur la viande chevaline produite au niveau national ainsi que sur les importations en provenance de pays tiers.

Communiqué par le ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural et le ministère de la Santé

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