Romain Schneider à la réunion informelle des ministres de l'Agriculture à Dublin

Le ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, Romain Schneider, a participé à la réunion informelle des ministres de l’Agriculture de l’Union européenne qui s’est tenue à Dublin le 28 mai sur l’invitation de Simon Coveney, ministre irlandais de l’Agriculture et de la Pêche.

Lors de leur réunion de travail qui a porté sur l’état d’avancement des travaux relatifs à la réforme de la Politique agricole commune (PAC), les ministres ont également rencontré le président de la commission agriculture du Parlement européen, Paolo De Castro, ainsi que les présidents des associations européennes des agriculteurs (COPA) et des jeunes agriculteurs (CEJA), messieurs Sonnleitner et Baecke.

Les principales questions de la réforme de la PAC ont été abordées par les ministres lors de leur échange de vues. En ce qui concerne les paiements directs, les questions relatives au plafonnement des aides, à la convergence interne et au couplage des aides directes ont été discutées. Le ministre Romain Schneider a considéré notamment qu’en matière de couplage des aides, "la liste des secteurs de production concernés ne devrait pas être élargie par rapport à la proposition de la Commission" et que "le taux de 12% semble déjà donner certaines marges aux États membres".

Le ministre Romain Schneider s’est montré disposé à réfléchir à des pas supplémentaires en vue d’une convergence interne légèrement plus ambitieuse et a souligné qu’il comprenait les arguments avancés par les jeunes agriculteurs qui plaident en faveur d’un régime de soutien spécifique aux jeunes agriculteurs qui serait obligatoire pour les États membres.

À propos de l’organisation commune des marchés, les quotas sucriers, les droits de plantation de la vigne et les restitutions à l’exportation ont été abordés. Sur ce dernier point, le ministre Romain Schneider a notamment considéré que dans la mesure où "la situation sur certains marchés rendrait inévitable l’activation des restitutions à l’exportation, comme c’était le cas dans le cadre de la récente crise du lait, les pays en voie de développement ne devraient pas être destinataires des exportations en question".

Pour ce qui est du développement rural, et plus particulièrement les régions défavorisées, le ministre Romain Schneider s’est prononcé en faveur d’un «fine tuning» facultatif pour les États membres, et d’une décision sur le futur régime dans le cadre du paquet global de réforme de la PAC.

Communiqué par le ministère de l'Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural

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