Le Luxembourg s'engage davantage dans une politique "sans OGM"

Lors d’une entrevue commune le 7 octobre 2013, la Fédération "Liewensmëttel ouni Gentechnik a.s.b.l. – FLOG" et les ministres Mars Di Bartolomeo, ministre de la Santé, Romain Schneider, ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, et Marco Schank, ministre délégué au Développement durable et aux Infrastructures, ont tiré un bilan positif de la politique "sans OGM" du Luxembourg durant ces dernières années, politique figurant clairement au programme gouvernemental. Dans le but de protéger la biodiversité, l’agriculture et la santé des consommateurs des effets négatifs des OGM, le Luxembourg s’est engagé résolument au niveau national et au niveau européen pour l’application du principe de précaution en matière d’OGM.

Les deux seuls OGM (maïs MON810 et pomme de terre Amflora) autorisés à la culture dans l’Union européenne sont interdits au Luxembourg. Au niveau européen le Luxembourg était au cœur de la coalition des États membres qui s’opposaient à de nouvelles autorisations d’OGM dans l’Union européenne et qui s’engageaient pour un système d’évaluation prenant en considération les effets à long terme des OGM sur l’environnement et la santé des consommateurs. Récemment le gouvernement a finalisé et mis en consultation un règlement qui envisage la création au Luxembourg, tout comme en Allemagne et en France, d’un étiquetage "Nourri sans OGM" pour le lait, la viande et les œufs. Les premiers produits pilotes (lait et œufs) issus de la filière "Nourri sans OGM" de l’agriculture classique sont déjà en vente au Luxembourg.

Communiqué par le ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural

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